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Retraites : réclamons le droit de choisir !


L’opposition à la réforme des retraites prive les habitants des grandes agglomérations de libertés essentielles : celle de se déplacer, de disposer d’énergie.

Une minorité privilégiée bafoue les droits fondamentaux de millions de personnes : liberté de circuler, vol d’un service déjà payé dans le cas des coupures EDF.

Jusqu’à quand allons-nous supporter cela et nous laisser dépouiller par ces rentiers de la fonction publique, ces syndicalistes qui ne représentent presque personne ?

Demandons au gouvernement de retirer sa réforme et d’en proposer une autre qui nous donne le droit de choisir nous-même notre système de retraites.

Il existe un moyen : presser nos députés de déclencher un référendum. Pour cela, il faut signer massivement la pétition que nous avons mise en ligne.

Pourquoi retirer ce projet ?


La réforme proposée se veut égalitaire mais en réalité elle impose une égalité illusoire dans un système obligatoire et contrôlé par l’État, celui de la répartition.

Deux faits condamnent le système par répartition quelle que soit sa forme et indépendamment de toute changement à venir.

La démographie


En 1960, il y avait 4 travailleurs pour 1 retraité
Aujourd'hui, c’est 1,7 pour 1
En 2050, ce sera 1,2 pour 1

Il ne s’agit pas de projections fantaisistes. Ce sont les propres chiffres du gouvernement. Chaque travailleur aura donc 0,83 retraité à sa charge en 2050. C’est cela que vous voulez pour vos enfants ? Car c’est bien ce qui les attend puisque la natalité ne se décrète pas (pas encore).

La gestion du système car le rendement d’un système par répartition dépend de la vitalité économique du pays :

1 € de cotisation au système de retraite par répartition fait en 1982 donne droit à 1,92 € en 2019
1 € de cotisation dans un système par capitalisation investi en 1982, pour moitié en obligations et pour moitié en actions aurait aujourd’hui une valeur de 21,90 €

Ce qui est pris en cotisation n’est pas investi dans l’économie du pays.

Pourtant, les mêmes agitateurs, les mêmes syndicalistes minoritaires - si prompts à dénoncer les « scandaleux » profits des actionnaires ou des « capitalistes » détenteurs d’obligations sont d’accord pour en priver le peuple (mais eux-mêmes ont un fonds de pension, rassurez-vous, encore un privilège).

Profitons-en pour rappeler qu’une action Air Liquide (un des fleurons du CAC40) vaut, début janvier 2020, 125 €, soit environ le prix d’une grille de loto à 8 numéros. Si vous êtes plus modeste, acquérir une action Marie Brizard vous coûtera moins cher qu’une grille de loto à 1 numéro (2,20 €).

Profiter des « scandaleux » profits des actionnaires est à la portée de tout le monde !

La démographie et la mauvaise gestion condamnent le système actuel or celui n’est pas remis en cause par ceux qui prétendent s’occuper de l’intérêt public. Les montants qui sont pris en cotisation pour alimenter ce mauvais système amputent notre pouvoir d’achat et d’épargne.

Oui, la retraite par répartition

n’est PAS le meilleur système
et il est condamné par la démographie.
Alors pourquoi vouloir nous l’imposer ?


Parce que cela permet à des minorités privilégiées de mettre la main dans le pot de confiture : la gestion paritaire.
Parce que brasser les milliards d’euros que représentent nos cotisations leur permet de financer leurs syndicats sans cotisants.
Parce que c’est bon pour leurs intérêts.

C’est ce qu’ils appellent sans rire « l’intérêt général » ou « l’intérêt public » mais ce ne sont pas nos intérêts. Nous ne sommes que les vaches à lait de ce système.

Pourquoi les pays bien gérés qui nous entourent ont-ils des finances publiques équilibrées, pas de problème de déficit ? Parce qu’ils ont des systèmes de retraite mixtes par capitalisation et par répartition.

Demandons le choix pour nos retraites
Demandons un véritable débat
Demandons la liberté de choisir
en toute connaissance de cause.


Ne laissons pas nos droits être piétinés par une minorité agissante uniquement soucieuse de préserver ses petits intérêts !

Signez notre pétition

Qu’un raz de marée de signature fasse comprendre le ras-le-bol de la France silencieuse, celle qui travaille pour payer les privilèges indus de quelques-uns. Montrons à nos représentants qui nous trahissent que nous voulons plus de liberté, plus de démocratie directe et moins de centralisation. Refusons cette fausse solidarité qui consiste à vouloir faire payer les générations suivantes.

Pour cela, signez notre pétition ici


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