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Ceux qui reçoivent et ceux qui donnent Allocations de rentrée scolaire et taxes foncières
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C’est la rentrée et bientôt l’automne. La rentrée scolaire et son allocation déclenche une mini effervescence médiatique tournée vers ceux qui reçoivent. L’internaute (1), journal en ligne très « consensuel » en dit ceci
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« Très attendu, le versement de l'allocation de rentrée scolaire (ARS) a début mardi 20 août pour la très grande majorité des ménages concernés. Cette sorte de prime de rentrée permet de financer une partie des frais scolaires. (…) Près de trois millions de famille étaient concernées cette année par ce coup de pouce versé par la Caisse d'allocations familiales (Caf).
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Pour en bénéficier, il faut cependant remplir certaines conditions et avoir des enfants âgés de 6 à 18 ans, scolarisés dans un établissement scolaire ou un organisme à distance.
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Pour un enfant de 6 à 10 ans : 368,84 euros Pour un enfant de 11 à 14 ans : 389,19 euros Pour un enfant de 15 à 18 ans : 402,67 euros
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(…) les plafonds de ressources de l'allocation de rentrée scolaire : Pour un enfant à charge : 24 697 euros Pour deux enfants à charge : 30 396 euros Pour trois enfants à charge : 36 095 euros Par enfant supplémentaire à charge : 5 699 euros
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Cette allocation scolaire est régulièrement contestée : on soupçonne qu’elle ne soit pas dévolue aux seuls achats scolaires. Il est notoire dans le monde de la distribution que son versement correspond à un pic de vente de télévisions, informatique, tablettes, etc.
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«Je suis pour le maintien de cette allocation mais une allocation contrôlée», explique Samia Ghali au Figaro. La sénatrice souhaite que cette somme serve uniquement aux achats liés à l’école ou aux enfants. «Sinon, il faut appeler ça une prime à la consommation», poursuit-elle. Avant d’enchaîner: «la majorité des familles gèrent bien leur budget mais d’autres familles ne savent pas gérer et la prime part ailleurs. Certains se disent: ‘je vais acheter un frigo ou un écran plat’». «Quand un enfant dont les parents touchent cette aide arrive à l’école sans matériel, il faut un signalement». Samia Ghali (sénatrice PS des Bouches-du-Rhône) (2) Bienvenue dans la France du flicage organisé par les représentants du peuple. Comment l’école saurait-elle que les parents touchent ou non ladite allocation ? Connaît-elle leurs revenus ? Mais passons du côté de ceux qui donnent. Cet argent ne tombe pas du ciel. Ce que l’État donne d’une main, il le prend de l’autre. Il en prend même plus que ce qu’il donne puisqu’il faut bien payer les fonctionnaires qui assurent cette « redistribution ». En cette fin d’été, les feuilles d’impôts tombent aussi. Impôt sur le revenu, IFI et taxes foncières,... C’est l’impôt déclaratif, celui qui fait mal et qu’il est impossible d’esquiver. Déception pour ceux qui avaient eu la faiblesse de croire au Père Noël fiscal et apprécient l’impôt pour les autres : la taxe d’habitation sera bien maintenue. Voici un petit florilège sur cette actualité.
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Le maintien de la taxe d’habitation est un non-événement pour les propriétaires qui avaient compris depuis belle lurette que si la taxe d’habitation disparaissait, ils allaient payer un super-foncier. Dans le pays champion du monde de la fiscalité tout azimut, un impôt ne disparaît jamais. Il ne fait que se transformer pour toucher moins de gens et peser de plus en plus lourd sur une minorité opprimée par la majorité qui reçoit.
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Maintenant, voyons quelles sont les idées de la sénatrice pour corriger le tir de l’allocation scolaire :
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Pour orienter l’allocation de rentrée scolaire vers des achats scolaires, la sénatrice propose deux pistes. La première: des chèques dédiés à l’achat des fournitures scolaires, sur le modèle des chèques cadeaux valables uniquement dans certains endroits. La seconde: qu’une partie de l’allocation de rentrée scolaire soit versée directement aux écoles, qui achèteraient ainsi elles-mêmes le matériel. «Il n’y aurait plus de listes de fournitures pour les parents et ça éviterait la course aux marques», argumente Samia Ghali.
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C’est un bon début, mais nous sommes toujours très loin de l’intérêt général qui est celui de tous. Par exemple, que faire des chèques-cadeaux quand vous habitez un endroit isolé sans beaucoup de choix de distributeurs ? Quant au versement directement aux écoles, quid de la confidentialité des revenus des parents ?
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Les propositions de ML2D pour éviter tous ces faux problèmes
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Notre première proposition est le bon d’éducation perçu par chaque établissement au prorata des élèves inscrits, chèque scolaire qui couvre l’intégralité des frais d’un enfant en fonction de son niveau.
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Notre deuxième proposition est la simplification de tous le système fiscal avec un seul impôt proportionnel strict pour financer la bonne marche des missions légitimes de l’État (police, justice, armée, diplomatie), c’est à dire les missions publiques qui assurent la liberté, la propriété et la sûreté de chacun, jeune ou vieux, riche ou pauvre, homme ou femme, dans la plus stricte égalité de droits.
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Notre troisième proposition est le retour à la démocratie directe et au principe de subsidiarité pour tout le reste. Selon ce principe, les citoyens d’une région ou d’une commune seraient consultés sur le bien-fondé d’une allocation de rentrée scolaire complémentaire au bon d’éducation national, sur les assiettes des taxes foncières, etc. Ceci permettrait de rétablir une saine concurrence fiscale plutôt que de sanctuariser une gabegie nationale.
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Pour reprendre les choses en main, pour ne pas être trahi par vos élus qui vous font croire que vous serez du côté de ceux qui reçoivent alors qu’en réalité vous serez toujours du côté de ceux qui donnent, rejoignez ML2D, le seul parti qui défend vraiment l’intérêt public sans privilégier une minorité plutôt qu’une autre ou laisser une majorité léser une minorité.
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https://www.linternaute.com/argent/guide-de-vos-finances/1392873-allocation-de-rentree-scolaire-le-versement-est-parti-quel-est-son-montant/
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