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Je voudrai cette semaine commenter deux articles d’actualité qui démontrent la pertinence de notre proposition phare : le versement du salaire complet.
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Tous les jours, ou presque, on peut percevoir ce qu’une telle mesure – qui coûte 0 € aux contribuables que nous sommes – apporterait comme supplément de pouvoir d’achat à chacun et assainirait nos finances publiques.
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Le premier article a fait un certain bruit dans les grands media et concerne la « fraude sociale ». Il s’agit du coup de gueule de Charles Prats.
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Cjarles Prats est un magistrat qui a été chargé d’une mission d’enquête auprès du Sénat. Cette enquête débouche sur des faits stupéfiants :
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« le répertoire national d’identification des personnes physiques comportait 84,2 millions d’identités correspondent à des personnes réputées en vie, alors que le recensement fait état de 67 millions d’individus dans le pays, nés en France ou à l’étranger (…)
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Sur ces 84,2 millions de numéros de sécurité sociale, 18,7 millions sont nés à l’étranger et donc 65,5 millions sont nés en France. Or le recensement INSEE nous apprend que seulement 7,9 millions de personnes nées à l’étranger sont sur le territoire français et donc 59,1 millions de personnes nées en France sont de même sur le territoire. Globalement, les données transmises par l’INSEE à la mission d’enquête ont donc permis de constater que 6,4 millions de numéros de sécurité sociale de personnes réputées en vie et nées en France correspondraient à des «fantômes» sans aucune explication à ce stade. De même environ 9,5 millions de numéros de sécurité sociale de personnes réputées en vie et nées à l’étranger apparaitraient en surplus par rapport au nombre de personnes nées à l’étranger devant être dans le système social (en tenant notamment compte des retraités habitant à l’étranger ou des habitants de certains territoires d’Outre-Mer).»
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(…) La mission s’est également attachée à enquêter sur le cas des personnes centenaires dans le système social français. L’INSEE a indiqué aux parlementaires que la France comptait 3,1 millions de centenaires réputés en vie! 1,5 million de centenaires nés en France, ainsi que 1,6 million de centenaires nés à l’étranger. Le dernier recensement faisait pourtant état de 21.000 centenaires vivant en France... »
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Fichiers de la Sécurité sociale INSEE 84,2 millions d’individus bénéficiant de notre système social dont 11,9 millions nées à l’étranger 67 millions d’individus sur le sol national
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et 9,5 millions (maximum) de personnes nées à l’étranger bénéficiaires de prestations sociales 3,1 millions de centenaires 21 000 centenaires vivant en France
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Ces deux organismes sont publics et emploient de zélés fonctionnaires œuvrant à l’intérêt général.
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Pourtant, cette main d’œuvre ne commet pas de petites erreurs marginales.
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10,06% pour le nombre d’individus potentiellement bénéficiaires de prestations sociales 25,26% pour les personnes nées à l’étranger 14 761% pour les centenaires (à ce niveau, je vous fais grâce des décimales)
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Rappelons que la Sécurité sociale n’est qu’un intermédiaire - mais doté d’un monopole public – qui collecte des cotisations pour assurer des risques (maladie, accidents du travail, invalidité, vieillesse).
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Imaginez-vous un assureur ou une mutuelle privée survivre avec de telles erreurs sur ses fichiers ? Evidemment, non. Cette entreprise serait laminée par la concurrence qui offrirait des prestations identiques pour des cotisations (primes d’assurance) moindres.
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Car, clarifions les rôles. La Sécurité sociale est un assureur qui collecte nos cotisations. En France les soins sont dispensés par la médecine publique et privée. A maladie (pathologie) identique, les soins coûtent la même chose pour chaque individu. En revanche les indemnités pour arrêts de travail dépendent du salaire perçu. Le salaire complet est une mesure qui vise à mettre la Sécurité sociale en concurrence en tant que collecteur de cotisation. À la lumière du travail de ce magistrat, le gisement d’économie est évident.
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Les erreurs de la Sécurité sociale, confortablement installée dans son monopole d’État, nous coûtent beaucoup d’argent. La consommation annuelle moyenne de soins par individu en 2012 – avant prise en charge – était en moyenne de 1 280 € pour les 25 à 45 ans et de 6 000 € pour les plus de 75 ans, selon la Direction des statistiques du ministère de la Santé.
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1 million de prestataires en trop, c’est de 1,28 Mds€ à 6 Mds€ de cotisations à économiser. 3 millions de centenaires, c’est 18 Mds€ de cotisations à économiser.
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Le magistrat Charles Prats estime le gâchis à plusieurs dizaines milliards d’euros.
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Il est temps que nous reprenions les choses en main. Réclamons notre salaire complet.
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Avec le salaire complet, chacun reçoit son salaire brut (net + charges sociales patronales + charges sociales salariales) et choisit un assureur social agréé auprès de la communauté européenne pour ses assurances sociales (maladie, invalidité, accident du travail).
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Outre les économies sur les erreurs de fichier, chacun pourrait choisir les franchises qui lui conviennent concernant ses arrêts de travail ou ses soins de « bobologie ». Il ne serait pas choquant que, parmi ceux qui perçoivent un salaire élevé, certains décident d’auto-assurer leurs premiers jours d’arrêt de travail en puisant dans leur épargne de précaution. Des calculs simples permettent de démontrer que sur le poste maladie seul, un salarié au SMIC pourrait facilement regagner plus de 12,89% de son salaire net.
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Non, la santé n’est pas « gratuite » !
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Deuxième article sur lequel je voudrai réagir : cette idée ahurissante que la santé, en France, serait gratuite. Tous les jours, les medias propagent complaisamment cette ineptie.
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Je viens de lire dans la eLetter monfinancier.com (un site de finance personnelle) du 11 septembre ces propos étonnants :
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