Et si ML2d était élu ? Nos vies dans dix ans…
Quand les Français ont commencés à toucher leur salaire complet, ils n’en croyaient pas leurs yeux. Ils ont immédiatement pris conscience de la charge écrasante que l’État leur faisait subir. Ils ont pu faire jouer la concurrence des assureurs pour obtenir les mêmes garanties tout en gagnant en pouvoir d’achat.
Avec la démocratie directe, les citoyens ont exigés la fin des monopoles et décidés de la part de leurs revenus qu’ils accepteraient de consacrer à l’État. Cette part qui était de 50 % environ a été ramenée à 30%, et avec la baisse des couts liée à la fin des monopoles, leur pouvoir d’achat s’est accru de 50% environ.
L’immense simplification normative et règlementaire a permis à beaucoup de citoyens de créer leur entreprise car c’est devenu beaucoup plus simple. Tout le monde a le statut d’auto entrepreneur désormais sans aucune démarche. Les salariés qui ont voulu conserver leur ancien statut (CDI) ont pu le faire avec la faculté de négocier leurs durées de travail car certains aspiraient à plus de loisirs tandis que d’autres aspiraient à plus d’aisance financière.
Les rapports entre employeurs et employés ont vraiment changés avec la simplification drastique du code du travail. Avec la nette diminution du taux de chômage qui en a découlé (il est à 3% comme en Suisse…) les employés ne sont plus en position de faiblesse pour négocier et les employeurs en position de demandeurs. D’ailleurs, puisque la plupart des jeunes ont choisi le statut d’indépendant, on ne dit plus vraiment employé…il s’agit plutôt d’une collaboration d’entrepreneurs.
Les impôts ont beaucoup baissés car avec le modèle confédéral chaque région a sa propre gestion et se trouve en concurrence fiscale. Il y a bien eu quelques tentatives de retour aux vieux réflexes spoliateurs, avec des hausses d’impôts locaux mais les citoyens les plus pénalisés ont alors déménagé. Les responsables se sont fait laminer aux élections suivantes.
La concurrence a rendu les politiciens plus responsables, ils sont aussi désormais plus proches de leurs administrés et contribuables puis qu’ils vivent en région et non plus à Paris. Le gouvernement central ne décide plus que ce qui dépend des fonctions légitimes de l’État (police, justice, armée, diplomatie). Il est question qu’il s’installe dans le centre pour économiser sur certains coûts de fonctionnement. On parle de la Bourgogne.
Le profil des politiciens a changé car il faut désormais démissionner à titre définitif de la fonction publique pour se présenter et justifier d’au moins cinq années d’expérience professionnelle dans le secteur privé. La corruption a connu un coup d’arrêt avec la diminution du périmètre de l’État, le nombre des « affaires » a considérablement diminué …
Désormais la fiscalité directe est beaucoup plus simple à comprendre car il n’y a plus qu’un impôt à taux unique pour tout le monde et les niches fiscales ont disparues. Cela permet à ceux qui le souhaitent d’aller au bout de leur potentiel sans avoir le sentiment de se faire confisquer les fruits de leurs efforts supplémentaires.
Progressivement le monopole de la retraite par répartition a disparu et ceux qui le veulent peuvent avoir un livret de retraite par capitalisation de fonctionnement similaire à celui d’une assurance-vie. Les versements sont libres mais il y a un minimum à respecter, vous pouvez choisir le support sur lequel votre argent sera placé. Sur simple demande, l’assureur vous communique une simulation pour connaitre le montant de la rente indexée sur l’inflation que vous pourrez toucher si vous décidez de prendre votre retraite. Il n’y a donc plus d’âge légal de départ à la retraite, c’est vous qui décidez en fonction de vos préférences personnelles et de l’argent qui a fructifié sur votre compte retraite.
La vie de famille est plus épanouie car avec le salaire complet, la fin des monopoles et la baisse des impôts, les revenus du travail ont augmenté. Désormais pour les parents, il n’est plus indispensable de travailler tous les deux pour s’en sortir. S’arrêter pour éduquer ses enfants n’est plus un luxe.
Avec le bon d’éducation, il est plus facile de trouver une école qui corresponde vraiment aux aspirations des parents et des enfants car une grande diversité pédagogique est proposée, l’école n’est plus une souffrance. Les résultats des élèves Français aux tests de niveau d’éducation PISA se sont fortement améliorés. Nous sommes remontés de la 26eme à la 11eme place en dix ans.
Finalement, le plus marquant, c’est l’effet qu’a eu le plein emploi et la redéfinition du périmètre de l’État sur le moral. On n’avait plus vu un tel optimisme et une telle confiance en l’avenir depuis les années 1970.