Et si nous récupérions notre salaire et non simplement ses miettes ?

Les années passent, les gouvernements se succèdent. La politique économique de la France est discutée, débattue, mais sans réelle efficacité.

Quelque soit l’éternelle mesure étatiste qui est pondue, le déficit français se creuse, nos caisses sont vides à partir du 15 novembre de chaque année, nos missions régaliennes sont abandonnées au profit de politiques dites « sociales ».

N’importe qui lisant cet article s’accordera à dire que la nature de ces politiques est étatiste, quel que soit le degré. 

Mais finalement, nous savons bien que tous ces chiffres de dette public, de PIB, de chômage sont délaissés d’énormément de français qui préfèrent passer naturellement leur temps libre avec leur famille, leurs amis, où à pratiquer un loisir lorsque le travail leur en laisse temps.

Oui, leur travail. Ce travail où beaucoup se donnent à fond pour vivre dignement. Et pendant que nous leur parlons des grands sujets de macroéconomie, les politiciens traditionnels ne viennent jamais leur expliquer pourquoi est-ce qu’ils doivent subir une cogestion forcée de leur fiche de paie. Qui connaît le montant exact qu’il verse pour le chômage ou pour la sécurité sociale ? Pourtant n’est-ce pas de votre argent dont il s’agit ?

Cette vieille légende dont se targue les chantres du prélèvement obligatoire, consistant à dire que c’est pour notre bien, me fait penser que l’Enfer est pavé de bonnes intentions. Malheureusement, beaucoup le vivent déjà l’enfer. Volés à 50 % sur le fruit de leur travail par des administrations onéreuses, peu efficaces, qui sont de véritables chérifs de Nottingham.

Alors oui, j’aime mon pays. J’aime son ingéniosité, j’aime ses paysages, j’aime sa culture et j’aime sa population malgré tous ses défauts. Je rêve la France responsable, je la rêve libre de choisir pour elle-même, je la rêve encore plus adulte et sûre d’elle-même. Il est temps que chacun réclame son salaire plein sans négociation, et paie ce qu’il veut quand il le veut du moment qu’il respecte les lois de la République. Oui, j’ose dire que chacun a le droit de choisir sa propre cotisation au chômage, sa propre sécurité sociale, sa propre retraite. Oui, j’ose dire que notre système actuel a fait son temps, a subit des échecs toujours plus cuisants et que faire peur ne sert plus à rien, les français sont intelligents et veulent enfin savoir leur argent entre leurs mains.

Nul système n’est parfait, car la perfection n’est pas humaine, mais ce que je sais c’est que nous pouvons nous battre pour que la France, notre patrie, rejoigne les rangs de ces grandes nations libres et adultes.

Non Messieurs Sarkozy, Hollande, Macron, nous ne sommes pas vos enfants. Nous ne sommes pas vos cobayes de laboratoires avec lesquels vous voulez jouer les apprentis économistes. Vous êtes vous-mêmes les exemples de cet Etat social impuissant et carcéral.

Il est temps d’en finir avec les monopoles imposés par des cotisations toujours plus nombreuses. Vive le salaire plein, vive la responsabilité individuelle, vive la liberté de choisir sa vie et non de se faire imposer une régie.

Votez pour votre salaire entier, votez ML2D !

Alexandre CAPPELLO

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