lettre aux agriculteurs de ML2D

Actuellement, le poids des charges et de la fiscalité, couplée à la complexité des normes et à la perte de temps et d’énergie que représente la paperasse administrative, détruit la rentabilité des exploitations agricoles françaises. Les subventions deviennent alors nécessaires pour survivre.
Mais il faut bien comprendre que c’est parce que l’État vous prend beaucoup en impôts, taxes et temps, que beaucoup d’exploitants agricoles sont à genoux.
L’État rend alors une petite partie de ce qu’il vous a pris ! À condition de bien lui obéir…
Seules certaines grosses exploitations de type « industrielles » sont vraiment profitables dans le système actuel car elles sont conçues pour aspirer un maximum de subventions, les économies d’échelle leur permettant de réduire au minimum leurs charges fixes.
ML2D propose un projet global de transformation de notre pays. C’est un projet pragmatique qui s’inspire exclusivement de méthodes éprouvées, robustes, qui ont été mises en œuvre dans d’autres pays : ce sont les méthodes des champions !
Avec le salaire complet, la fin des monopoles et l’immense simplification normative et administrative qui sont au cœur de notre projet , les entrepreneurs en général et les agriculteurs en particulier pourront concentrer leur énergie sur l’innovation et les activités productives plutôt que sur l’administratif et la recherche de subventions.
L’expérience menée en Nouvelle-Zélande a démontré que les méthodes que nous préconisons, ne conduisent pas à la disparition des exploitations agricoles (seules 0,75% des exploitations ont disparues dans le cas Néo-Zélandais) mais accroissent leur rentabilité.
Est il satisfaisant de survivre grâce à des subventions étatiques ? N’est il pas préférable d’avoir la fierté de bien vivre de sa production en satisfaisant ses clients plutôt que l’État ?
Notre projet consiste à imiter les pays qui marchent, c’est-à-dire à faire passer le poids de l’État dans l’économie de 57% du PIB à 35% comme en Suisse ou en Nouvelle Zélande.
Voici une estimation grossière et très imparfaite de ce que cela implique pour les agriculteurs :
Perte :
la majorité des subventions ; dans le cas des agriculteurs Néo-Zélandais les subventions représentaient 40% de leurs revenus contre aujourd’hui 2% seulement.
Gains :
moins de paperasse
moins de normes et de règlements, de quotas, de « jachère cultivée » ou « semis de jachère », d’interdictions d’utiliser des produits sous pression de lobbies écologistes ou d’idéologie, de pratiquer la « stabulation libre », d’obligations d’utiliser des semences conformes à une liste européenne, de conditions d’hébergement normées pour les travailleurs saisonniers, etc.
fin des contrôles URSSAF pour les employeurs car le versement du salaire complet sera la norme
quasiment plus d’autorisations à demander à l’administration
baisse de nombreux coûts grâce à la fin des monopoles, notamment l’assurance maladie et accidents du travail
moins de taxes

La fiscalité est proportionnelle au poids de l’État dans l’économie, qui est actuellement de 57%. C’est nous tous qui finançons ces 57% de milles et une manières différentes, directes et indirectes… L’état n’a pas d’argent, il n’a que l’argent qu’il nous prend ! Il est illusoire de croire qu’il prend « aux autres ». Pour qu’il vous mette 100 € dans la poche droite, il faut qu’il vous prenne bien plus dans la poche gauche car ses frais de fonctionnement sont considérables !
Le fait de réduire le poids de l’État de 57% à 35% du PIB conduirait à un allégement fiscal pour tous, bien supérieur aux subventions perçues.
L’agriculture française, c’est deux millénaires d’expérience et une image d’excellence à l’étranger. Agriculteurs vous êtes des champions, nos rendements font partie des meilleurs au monde ; la diversité incomparable de notre terroir nous permet d’être apprécié dans les domaines viticoles, du maraîchage, de l’élevage et de l’agriculture classique  ! Chacun doit pouvoir aller au bout de son potentiel sans entraves étatiques.

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