liberté et acquis sociaux

Beaucoup ignorent que les principales avancées sociales, mal nommées “acquis sociaux”, ont pour origines, soit des lois votées par des gouvernements libéraux, soit ont été mises en place par des entrepreneurs :
Ainsi, le droit de grève a été promulgué par le député libéral Emile Ollivier en 1864, et le droit syndical, défendu en son temps par Frédéric Bastiat, a été proclamé par Waldeck-Rousseau en 1884, autre libéral.
Hélas, les communistes n’ayant pas réussi à bloquer la loi (Jules Guesde, marxiste, s’opposera à cette loi, arguant qu’elle était un embrigadement des ouvriers), ils ont pris leur revanche en 1945 (à travers le Conseil National de la Résistance qui leur est quasiment soumis) en pervertissant ce droit : Jusqu’alors uniquement financés par les cotisations des salariés, et donc à leur unique service, les syndicats deviendront des succursales de partis politiques, et seront financés par l’état et les entreprises. Comment s’étonner alors des médiocres services rendus aux ouvriers et de la très faible représentativité de ceux-ci.

Autre exemple, l’assurance contre les accidents du travail, mis en place par le chef d’entreprise Hippolite Mariste en 1864, puis promulguées par Frédéric Passy.
Idem pour la retraite à 65 ans ( Aristide Briand), allocations familiales (André Tardieu), …

Tous cela est bien loin de la légende entretenue par la propagande communiste d’acquis obtenus de haute lutte contre les cruels et avides entrepreneurs.

Philippe Lebreton

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