ML2D : ni droite, ni gauche, ni centre

La notoriété de ML2D est en phase de croissance. Nous sommes régulièrement questionnés par des membres de formations politiques « classiques » sur notre positionnement droite-gauche …
Nous considérons cette classification droite-gauche comme obsolète. Nous sommes donc tentés de leur répondre : Ni droite, ni gauche. Mais c’est une réponse que font aussi les opportunistes, professionnels de la politique qui se veulent « centristes », ce que nous ne sommes pas non plus.


Qu’est-ce qu’être de droite ou de gauche ?


à l’extrême gauche : les révolutionnaires, qui pensent qu’il faut instaurer un nouveau modèle idéal, celui qu’ils ont imaginé.
à gauche : les progressistes qui pensent que les choses peuvent être améliorées en suivant leurs préconisations
à droite : les conservateurs, rétifs au changement et auquel l’ordre actuel garantit leur position.
à l’extrême-droite : les réactionnaires pour qui tout était mieux avant ; il faut renverser l’ordre politique existant pour revenir à un passé idéalisé.


En fait, l’ordre actuel ne satisfait plus personne ce qui explique que « la droite » soit idéologiquement devenue un ectoplasme invertébré et que « la gauche » soit impuissante à toute amélioration.
Surtout, cette classification est « constructiviste ». Les politiciens professionnels de tous bords prétendent savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous. En réalité, ils trahissent leur électorat et n’ont qu’un but : qu’on les laisse manger du homard et boire du champagne payé par l’argent des autres. Sans surprise, les abstentionnistes sont devenus le premier parti de France.
Échappant à cette classification, notre mouvement est différent.
Nos quatre mesures concrètes sont conçues pour faire sauter les entraves, retrouver de la mobilité sociale, pour que chacun puisse aller au bout de son potentiel. Ceux qui ont le plus à gagner des réformes que nous portons sont ceux qui ne votent plus car ils ont été trahis à droite et à gauche par leurs représentants. Nous portons une révolution concrète et non pas idéologique.
L’exemple le plus proche de ce que nous entendons faire est l’exemple Néo-Zélandais. En 1984 les électeurs Néo-Zélandais ont voté pour un gouvernement travailliste (à gauche donc) qui a réformé un État providence hors de contrôle qui étouffait le pays, une situation tout à fait comparable à la nôtre. Un autre exemple est la Suisse qui pratique la démocratie directe ce qui ne laisse pas de place aux extrêmes révolutionnaires en tant que partis politiques.
Ces deux pays sont prospères, ouverts sur le monde, ont un chômage minimal et un taux de pauvreté faible et ne sont pas en proie à la perte d’estime de soi qui accompagne souvent ces deux fléaux…
Ni droite, ni gauche, ML2D se veut un mouvement politique de qualité, respectueux de ses électeurs, disant ce qu’il fait et faisant ce qu’il dit.

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