Pourquoi des personnes sensées se lanceraient-elles dans un mouvement politique « révolutionnaire » ?
Tout part d’un constat.
Il n’est pas bien difficile d’imaginer ce qui nous attend dans un futur assez proche si nous ne remettons pas tout à plat maintenant.
Nous avons 100% de dettes publiques/PIB, la taille de notre économie.
Le coût de la retraite sur 30 ans des générations d’après guerre, celles des « Trente glorieuses », correspond à peu près à 100% de dettes supplémentaires.
3% de déficit par ans pendant 30 ans c’est encore 100% de dette publiques en plus.
Nous avons donc 300% de dettes / PIB. C’est énorme, mais c’est gérable si nous libérons l’économie, nous pourrions avoir 3 ou 4% de croissance par an…ce qui permettrais de faire face à nos engagements.
Dans la situation actuelle, c’est-à-dire une économie mixte bridée par le socialisme et le capitalisme de connivence, il n’y a pas de croissance. Il n’y en aura pas dans le futur sans changement profond puisque l’État contrôle directement ou indirectement 57% de notre économie
Nous allons nous crasher collectivement.
Dans quelques années, nous aurons 20 millions de retraités et 10 millions de fonctionnaires, chômeurs, assistés. Soit 30 millions de personnes à charge de 23 ou 24 millions d’actifs du privé dont seule une minorité sera imposable…
Ce système va s’effondrer si ML2D ou un autre mouvement issu de la société civile n’arrive pas au pouvoir pour libérer l’économie de l’emprise étatique.
L’histoire nous enseigne que dans ce genre de situation, au bout d’un moment, le capital financier, le capital humain, les entrepreneurs, les riches, les compétents…partent vraiment.
Le capital (financier, humain, social) fini toujours par fuir quand la perte de confiance est effective. Quand cela se produit, le pays ne s’en relève pas.
La situation économique actuelle de la France ne permet tout simplement pas d’avoir confiance à horizon de 30 ans. Si l’on ne parvient pas à se débarrasser du capitalisme d’État et du socialisme, tous les productifs déserteront le navire.
Sans changement profond, nous aurons simultanément :
- Des taux négatifs, qui sont en réalité un impôt sur l’épargne. Le butin estimé pour l’État de cet impôt est de 160 milliards par ans.
- Un effondrement des retraites complémentaires car elles sont essentiellement constituées d’obligations…qui perdent de l’argent avec les taux négatifs.
- Des impôts en tous genres, en forte hausse, surtout sur ce qui n’est pas mobile et ne peut fuir le pays (immobilier). Cette tendance est déjà à l’oeuvre avec les mesures du gouvernement Macron. L’IFI n’a pas disparu, contrairement à ce que les medias prétendent. I est désormais concentré sur l‘immobilier.
- Une création monétaire qui baissera le pouvoir d’achat de la monnaie (et donc les revenus du travail).
- Des droits à la retraite pour la génération actuelle qui seront sans cesse repoussés, diminués…Notre génération est programmée pour être la génération sacrifiée.
ML2D pour reprendre la main sur notre sort
Nous voulons faire prendre conscience aux citoyens du sort qui leur est promis. C’est en expliquantcette situation à la classe moyenne (ceux qui ne pourront pas fuir car ils n’en auront pas les moyens) et aux abstentionnistes (qui ne votent plus puisque « ça ne change rien ») que nous parviendrons à nous imposer politiquement pour exiger une remise à plat globale, c’est-à-dire la fin de l’étatisme.
Aujourd’hui, en France, le socialisme est de « gauche » (toujours plus de redistribution sans aucune contrepartie pour les bénéficiaires) ou de « droite » (toujours autant de dépenses publiques et encore plus d’impôts dans une pitoyable tentative d’équilibrer les finances publiques), mais la tendance est toujours vers plus d’État, de collectivisme et de pression fiscale.
La puissance d’un homme politique en France se mesure à l’argent qu’il distribue. Au sommet de l’échelle, le président de la République. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron a pu distribuer aux « gilets jaunes » 10 milliards d’euros en dix minutes de discours à la fin de l’année 2018. 10 milliards qui seront pris aux contribuables, comme d’habitude.
Rejoindre ML2D, c’est vouloir combattre cette alternance trompeuse entre socialisme de droite et socialisme de gauche pour que nos enfants puissent vivre dans un pays prospère et non pas dans un pays qui ressemblerait à la Grèce corrompue ou au Venezuela ou s’exiler.
Ce n’est pas un combat facile. Ni dénué de risques, car de nombreuses personnes au pouvoir profitent de ce système sans avoir à payer leurs erreurs.
Mais ce serait un vrai suicide collectif de ne pas le tenter.
Avec ML2D, vous pourrez vraiment faire bouger les lignes. Si vous faites partie de la majorité silencieuse qui ne vote plus en pensant que c’est inutile, rejoignez-nous !
Nous proposons déjà à l’échelon national quatre mesures simples, qui ne coûtent rien, qui ont fait leurs preuves ailleurs et qui nous redonneront du pouvoir d’achat et la liberté de décider ce qui est mieux pour nous dans des domaines importants (assurances sociales, enseignement de nos enfants, impôts). A l’échelon local, nos représentants auront aussi une ligne claire assise sur le principe de subsidiarité selon lequel ceux qui décident doivent être exposés aux conséquences de leurs décisions.
Rejoignez-nous pour commencer cette lutte dès les élections municipales.