Le pouvoir d’achat vient de la liberté, pas des impôts

Les Gilets Jaunes sont désormais revenus au vieux poncif de « lutte des classes ». Les destructions de propriétés privées (ou publiques) ne seraient que l’expression de leur légitime révolte face à l’oppression et la spoliation.

La lutte des classes est un terrain de jeu familier des professionnels de la politique qui réfléchissent donc à comment taxer les « zézés » (on ne dit plus les riches). Cette nouvelle classe englobe les riches et les moins riches, soit 20% de la population. Tout un arsenal fiscal est actuellement débattu visant ces « zézés » afin qu’ils expient leurs crimes, le châtiment fiscal étant supposé calmer les Gilets Jaunes.

Emmanuel Macron s’est dit prêt à revoir sa position sur l’ISF et la taxe d’habitation sera désormais réservée aux zézés.

Par quel miracle un impôt  enrichirait-il 80 % de la population ? Il n’y a pas de réponse rationnelle. L’État n’enrichit pas et n’investit pas. Il n’y a jamais eu aucun retour sur investissement en quarante-cinq ans de déficits publics empilés qui culminent maintenant à plus de 2 000 Mds€ de dette publique.

La taxation serait seulement une question de symboles avancent certains. Dont acte : nous sommes confrontés à des impôts idéologiques pour calmer un mouvement qui a commencé en raison d’un ras le bol fiscal et d’un problème de pouvoir d’achat.

La solution n’est pas dans plus d’impôts mais dans plus de liberté

Il existe un moyen d’enrichissement personnel honnête et juste. Il suffit d’appliquer une politique de liberté économique.

Nous avons dans ce domaine des études chiffrées plus précises que le simple constat que les Suisses sont plus zézés que les Venézueliens ou que les Chinois plus zézés que les Coréens du nord. Il ne s’agit pas de symboles mais de faits et de chiffres.

L’institut Fraser établit depuis des années un indice de liberté économique par pays.

En bleu: Premier quart des pays les plus libres
En jaune: Pays un peu moins libres
En Orange: Pays encore moins libres
En rouge: Dernier quart des pays les moins libre

Vous remarquerez avec intérêt que notre douce France est verte et appartient à ce que les statisticiens nomment le second quartile. Il ne règne donc pas vraiment dans notre pays un sauvage et débridé laisser-faire sur le plan économique.

Voici les 5 critères de liberté économique retenus par Fraser 

  • La taille du gouvernement
  • Le système juridique et la garantie des droits de propriété
  • La monnaie (stabilité, absence d’inflation)
  • La liberté de commercer au delà des frontières
  • La réglementation

Maintenant voici le revenu par habitant en fonction de cet indice de liberté économique.

Les moins libres Troisième quart Second quart Les plus libres

Les habitants des pays les plus libres ont les revenus les plus élevés ; ceux des pays les moins libres ont les revenus les moins élevés. Il s’agit d’une différence substantielle, presque du simple au double, entre les pays de tête et la France.

J’entends déjà des protestations indignées : « mais dans ces pays libres, dans lesquels règne une concurrence sauvage, il y a des laissés pour compte, des pauvres ! »

Non, bien au contraire !

Revenus par habitant des plus pauvres en fonction de la liberté économique

Revenu annuel par personne des 10% les plus pauvres

Les chiffres sont là aussi éloquents. Là c’est même un coefficient non plus de 2 mais de presque 3. Les moins bien lotis sont mieux lotis lorsqu’ils habitent dans des pays où l’économie est plus libre.

La liberté, ça marche pour enrichir et pour lutter contre la pauvreté…

Si la France décidait de rejoindre les pays économiquement libres combien de politiciens, de zélés fonctionnaires, de gentils élus, de lobbyistes, de chasseurs de subventions et autres empêcheurs de tourner en rond seraient contraints de se trouver un travail honnête plutôt que de se livre au traffic d’influence ?

Les gilets jaunes de la première heure, ceux qui s’interrogeaient sur la destination du « pognon », qui réclamaient moins de taxes, qui revendiquaient laissez-nous travailler avaient raison.

Mais c’était sans compter nos zélés politiciens et les gens qui profitent d’un système inique. Un système qui taxe les productifs, les noie sous la complexité administrative pour distribuer des aides gaspillées en se servant au passage.

On peut nier les faits, leur préférer des symboles mais arrive un moment où tout s’écroule et où les faits reprennent le dessus. A ce moment il n’y aura plus de zézés, il n’y aura plus que des lésés.

Pour reprendre les choses en main, rejoignez ML2D.

Nous voulons simplifier la fiscalité, supprimer toutes les niches fiscales et mettre en place un impôt proportionnel plafonné constitutionnellement.

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