Transition énergétique: coût exorbitant pour un résultat nul

La transition énergétique nous coûte déjà près de 90 centimes par litre d’essence et pourrait doubler notre facture d’électricité. Ses bénéfices climatiques ne sont pas prouvés. Il est urgent de reprendre la main.

La climatologie est une spécialité balbutiante. Toute personne qui s’intéresse sérieusement à l’histoire des sciences expérimentales sait que régulièrement il faut changer de modèle théorique pour l’adapter au fil de ce qui est constaté dans le temps.

Dans les années 1970, certains scientifiques annonçaient un refroidissement climatique : en ce qui était cohérent avec un refroidissement continu observé de 1940 à 1975. La dérive du courant chaud du Gulfstream s’éloignant des côtes était modélisée.

Aujourd’hui encore, affirmer disposer de modèles fiables capables de prévoir le climat du futur est présomptueux…

Or, la première caractéristique d’une science est d’être prédictive.

L’État régulateur du climat ou garant de la sûreté énergétique ?

Mais ce débat n’altère pas la mission souveraine de l’État : garantir les droits naturels des citoyens (liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression).

La sûreté énergétique est donc une des missions du gouvernement, l’approvisionnement électrique en particulier doit être garanti, aujourd’hui et demain.

C’est pour cette raison de sûreté d’approvisionnement que la France a développé son électricité nucléaire à partir des années 1960. Le conflit israélo-arabe puis les chocs pétroliers vont pousser le gouvernement à privilégier cette source. Actuellement 75 % de l’électricité est d’origine nucléaire en France.

Effet bénéfique différé de cette politique, elle nous permet d’être le pays le moins émetteur de dioxyde de carbone par habitant en Europe.

La transition énergétique, politique élaborée sous l’influence du GIEC – organisme politique et non scientifique – , vise à accroître la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique. Cette politique est incompatible avec la sûreté énergétique.

Les énergies renouvelables sont l’énergie hydroélectrique (la France à déjà exploitée tout son potentiel dans ce domaine), le solaire et les éoliennes. Ces deux derniers systèmes produisent une électricité beaucoup trop chère et surtout intermittente, ce qui déstabilise le réseau. Pour pallier cette intermittence, il faut s’équiper de centrales au charbon ou au gaz naturel qui sont polluantes.

Le coût financier et écologique de la transition énergétique

C’est irrationnel d’un point de vue économique et écologique. Le financement de cette transition énergétique est très coûteux, ce qui accroît la pression fiscale. Savez vous par exemple que 60 % du prix de l’essence correspondent à une ponction fiscale ? Aux États-Unis un litre d’essence coûte 0,60 € environ…Faites le calcul du surcroît de pouvoir d’achat que représenterait pour vous de payer presqu’un euro de moins par litre de carburant à la pompe !

Cette énergie rendue artificiellement chère en raison de choix politiques malheureux nuit à notre développement économique. L’énergie chère fausse la concurrence entre les différents pays et met nos entreprises sous pression car les coûts de l’énergie se retrouvent dans leurs prix de vente.

Si la transition énergétique se poursuit au rythme décidé et que les modèles climatiques actuels s’infirment alors la situation deviendrait vite critique.

Nous pensons qu’un choix aussi engageant doit être décidé par le véritable souverain (le peuple) par référendum !

Ceux qui souffrent le plus des taxes sur les carburants sont les Français qui habitent dans la France dite périphérique…ceux qui ont besoin d’une voiture pour aller travailler, faire des courses ou avoir du lien social.

Actuellement, sur Terre, la plupart des pays qui le peuvent s’équipent de centrales nucléaires car c’est l’énergie la plus sûre, la moins chère et la plus fiable.

Au début de l’année 2018, le parc nucléaire civil mondial comptait 447 tranches nucléaires dans 31 pays. Sur les 58 projets de constructions en cours, la Chine en mène 19 à elle seule[i]

A revers, les Allemands payent très cher leur programme de transition énergétique, concession faite par la chancelière Merkel aux écologistes. L’institut économique de Düsseldorf (Institute for Competition Economics, DICE) estime le coût du développement de l’Energiewende (transition énergétique) jusqu’en 2025 à 520 Mds€. Le ministre allemand de l’Énergie a même évoqué 1 000 Mds€ !

Cela se traduit concrètement par une facture d’électricité du double de la nôtre. De plus, l’électricité thermique d’appoint de l’Allemagne est fournie par du charbon, et notamment sa variété la plus polluante, le lignite. Les écologistes allemands ont trouvé le moyen d’enfumer leurs voisins, sans égard pour les risques sanitaires découlant de leurs émissions de particules fines.

La Chine, au contraire, développe son nucléaire pour désenfumer ses villes.

Les progrès sont rapides dans le domaine du traitement des déchets et les investissements pour la mise au point de la filière à fusion nucléaire (investissements privés) sont énormes. Une production est attendue d’ici à dix ans…

ML2D est un mouvement pragmatique, nous voulons dépolitiser la vie publique !

Dans des domaines aussi importants que l’énergie, l’idéologie et l’utopie n’ont tout simplement pas leur place ; les citoyens doivent pouvoir décider à partir de faits.

Reprenons notre vie en main !


[i] https://www.nuklearforum.ch/fr/faits-et-chiffres/nuclearplanet/les-centrales-nucleaires-dans-le-monde

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