« Les bonnes recettes de l’étranger »

S’aligner sur les meilleures pratiques est une des clés du succès mais c’est une règle que méprisent superbement nos politiciens.

Le message « pour sortir de l’ornière, inspirons-nous de ce qui marche à l’étranger »  commence à revenir un peu plus souvent dans les grands médias, même si pour le moment, ce message n’inspire aucun grand parti politique.

Ne désespérons donc pas : le bon sens devrait commencer à se frayer un  passage dans l’opinion. Pourquoi continuer à faire confiance à des politiciens en état d’échec depuis plus de 40 ans, à des représentants qui nous trahissent et ne se préoccupent que de clientélisme ?

Dans Le Figaro du 28 mars 2019 à propos du chômage :

« Les bonnes recettes appliquées à l’étranger auraient pu être une source d’inspiration ».

Le Figaro – 27/03/2019

Cet article, qui précise que « les règles encadrant l’assurance-chômage, jugées trop généreuses » pourraient être en cause oublie cependant une précision fondamentale.

Dans les pays proche du plein emploi, l’assurance chômage est une activité concurrentielle, comme une assurance automobile ou une responsabilité civile.

Rejoignez ML2D, demandez le « salaire complet » et le droit à choisir votre assurance-chômage comme le font tous nos voisins.

Deuxième article dans Les Echos, cette fois aligné sur la bien-pensance consensuelle qui sévit en France.

Les Echos – 27/03/2019

Comment les Hollandais sont-ils parvenus à un tel résultat ?

Si vous lisez cet article, le journaliste vous explique que ce serait par une hausse des dépenses publiques de 4,1% permise par une hausse des impôts (TVA, impôts sur les entreprises et les dividendes).

L’excédent budgétaire ne reposerait donc que sur une augmentation des recettes fiscales.

Mais depuis quand les impôts ont-ils enrichi un pays ? Si c’était le cas,  notre pays champion du monde des impôts serait aussi champion du monde économique !

Ce qu’oublie de vous dire Les Echos concernant les Pays-Bas :

  • Les dépenses publiques y représentent moins de 43% de la taille de l’économie contre 56,5% en France.
  • Les charges sociales représentent 46% du salaire contre 59% en France.
  • La pression fiscale n’y est que de 38,8% contre 46,2% pour la France.
  • La dette de l’État est moitié moindre rapportée à la taille de l’économie

Moins d’impôts, moins de dépenses publiques, moins de charges sociales et plus de prospérité.

Source :  OCDE

Les performances économiques de la Hollande ne sont pas dues à ses dépenses publiques et ses recettes fiscales.

La solution n’est jamais dans plus de taxes mais dans plus de liberté économique et moins d’État.

Pour une raison très simple : c’est le secteur privé qui gagne l’argent que dépense le secteur public.

La France s’est engagée dans la voie inverse, celle du socialisme avec 57% de l’économie contrôlée par l’État. Certains souhaitent pousser le curseur plus loin et voudraient que les autres fassent comme nous : plus de dépenses publiques, plus d’impôts pour tout le monde.

Copions ce qui fonctionne chez les autres plutôt que de croire que  «  puisque ça ne marche pas, il faudrait encore plus d’État »

Comme destination économique, préférez-vous Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord ou plutôt un cap sur la Corée du Sud, la Suisse, les Pays-Bas,… ?

Choisissez la bonne destination. Rejoignez ML2D et alignons-nous sur les meilleures pratiques, sans dogmatisme.

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